10 CHOSES À SAVOIR SUR LA KINÉSIOLOGIE

Tribune de Sarah ALIMONDO, Présidente du Syndicat National des Kinésiologues
10 CHOSES À SAVOIR SUR LA KINÉSIOLOGIE

Le Syndicat National des Kinésiologues donne 10 informations utiles pour comprendre sur la kinésiologie, son intérêt, sa pratique et ses règles déontologiques pour vivre une expérience unique. Mais aussi mieux appréhender cette discipline pour se connaître et aller mieux. 
 
1/ Qu’est ce que la kinésiologie ? 
 
La kinésiologie est le fruit de la convergence entre la physiologie occidentale, l’énergétique traditionnelle chinoise et les récentes découvertes des neurosciences. Elle vise à accompagner toute personne vers un meilleur équilibre sur le plan mental, émotionnel, physique et énergétique. 
 
2/ A quoi sert-elle ? 
 
Elle aide la personne à identifier les causes de conflits et de mal être intérieur, source de tensions physiques et/ou psychiques et de comportements inadaptés. Elle libère le poids des charges émotionnelles associées par des équilibrations appropriées. Elle peut s’envisager de manière complémentaire à une approche médicale à laquelle elle ne se substitue pas.
 
3/ A qui s'adresse-t-elle ? 
 
Aux personnes conscientes de certaines difficultés ou de comportements inadaptés qui peuvent freiner leur épanouissement. Elle couvre de larges domaines d’application comme l’amélioration des performances physiques, sportives et posturales ; des capacités relationnelles ; des apprentissages moteurs et cognitifs, et d’une façon générale, la plupart des difficultés scolaires. Ou encore l’équilibre énergétique. Elle permet aussi de gérer son stress et ses émotions pour apprendre à mieux négocier avec la réalité et mieux se connaître.

4/ Comment se déroule une séance ? 

Il convient de prévoir 1 heure voire 1h30. La séance débute par une prise de contact afin de définir les besoins du client. Ensuite, elle peut être effectuée assise, debout, ou allongée pour des raisons de confort. Dans ce cas, le client reste habillé et n’ôte que ses chaussures. L’objectif de la séance doit être concret, mesurable, réalisable, positif.

 
5/ Comment le kinésiologue pratique t-il ?
 
Le kinésiologue utilise le test musculaire pour interroger la mémoire du corps où sont inscrits les états de stress. Ce test permet au corps et à l’esprit de restaurer sa capacité d’adaptation, de réaliser que les déséquilibres liés à ces états sont corrigés. Et qu’un nouveau comportement positif peut se mettre en place. C’est l’application d’une kinésiologie à visée pédagogique. Le client a le choix d’exprimer ou non son ressenti durant la séance, il n’y est pas obligé. Le dialogue doit avant tout passer par le corps. On compte en général une moyenne de 3 à 5 séances pour un objectif donné, espacées en principe, de 3 à 4 semaines minimum. 

6/ Un test musculaire ? 

Dès les années 60, des chiropracteurs américains démontrent l’interrelation entre le système musculaire, le système des méridiens d’acupuncture et les organes affectés par le stress. Ils mettent en évidence le fait que le système musculaire s’affaiblit lorsqu’un stimulus intérieur et/ou extérieur agit comme un élément stresseur. Autrement dit, lorsqu’une émotion nous anime et qu‘elle représente une charge émotionnelle, le muscle que l’on teste ne pourra offrir aucun maintien ou résistance. En général, on teste un muscle du bras en effectuant de très légères pressions sur l’avant-bras. Le test musculaire ne peut être utilisé pour formuler/tester : des diagnostics de santé, des pronostics, des prédictions sujets ou des idéologies qui relèvent de l’imaginaire, du symbolique, du virtuel, ou appartenant relevant de croyances religieuses, ésotériques ou autres…

 
7/ La kinésiologie a-t-elle ses propres limites ?
 
La kinésiologie n’est ni une médecine, ni une thérapie et ne promet jamais la guérison de tel ou tel symptôme ou maladie. Elle s’envisage davantage comme une approche éducative et préventive de santé telle que définie par l’OMS. C’est-à-dire, “un état complet de bien-être physique, mental et social et non pas seulement l’absence de maladie ou d’infirmité”. 
 
8/ La kinésiologie, un métier encadré 
 
Le kinésiologue accompagne la personne afin qu’elle puisse atteindre l’objectif qu’elle s’est fixé. Il met à sa disposition toute technique susceptible de soutenir et de renforcer ses compétences existantes ou lui permettant d’accéder à de nouvelles ressources. Le praticien doit avoir un nombre d’heures de formation requis (au minimum 600 heures) et un certificat professionnel délivré à la suite d’évaluations théoriques et pratiques, à l’issue sa formation. C’est enfin un professionnel qui choisit de signer et respecter le code déontologique de la profession.
 
9/ Comment trouver un kinésiologue ?

Le Registre National des Kinésiologues recense les praticiens kinésiologues adhérents du SNK. Ils  répondent aux critères exigés pour toute adhésion (nombre d’heures de formation, assurance professionnelle, signature du code de déontologie). Cet annuaire est le seul à regrouper le plus grand nombre de kinésiologues vérifiés et répondant à un cahier des charges rigoureux.

10/ Les séances sont-elles prises en charge par les mutuelles ?

Selon les forfaits souscrits, certaines mutuelles remboursent en partie les consultations en kinésiologie. Elles sont de plus en plus nombreuses à s’ouvrir à cette discipline.

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